Concert annuel de Jazz
Quand le Jazz est là...
Composé de Claude Trichard (saxophone ténor) Daniel Wild (orgue) Tony Miserachs (guitare) et Teddy Nunez (batterie) le «Quartet Swing Buddies» nous a invités à retrouver l’ambiance des standards de Jazz des années 50-60.
Ces musiciens toujours animés par le swing diffusaient une musique festive et percutante tout en partageant avec le public leur passion du Jazz.
"Le Groupe des Sept"
&
Caroline LEIX
Un beau moment de partage
autour des œuvres
d’Isabelle du PERRON
Le vernissage de l’exposition d’Isabelle du PERRON s’est déroulé avec succès en présence d’un public très attentif.
Présentée avec justesse et élégance par Monsieur Louis ARNAUD, Président de l’Association, l’artiste a su séduire par son naturel pétillant, l’authenticité de ses œuvres, la chaleur de son accueil et la sincérité de son échange avec chacun.
Isabelle du PERRON, pleinement épanouie, a su transmettre, à travers ses créations, toute la générosité et l’émotion qui l’animent.
Peindre...
Depuis son plus jeune âge, Isabelle du PERRON peints sur tout. On lui a toujours confié des statues, des sculptures, des objets à restaurer ou à embellir. Son pinceau a parcouru tissus, foulards, nappes, coussins, murs, portes de placard, panneaux publicitaires… Un véritable univers de décoration !
Elle a réalisé de nombreuses commandes de tableaux d’après photos avec une prédilection pour les copies de Monet.
La peinture japonaise l’a également fascinée la conduisant à créer des panneaux muraux et des paravents inspirés des célèbres maîtres nippons, peints sur bois et sur tissu, toujours pour des particuliers.
Puis est venue une période orientaliste, où elle a reproduit en quantité des œuvres pour un ami antiquaire.
En l’an 2000, sa découverte de l’acrylique et de la peinture au couteau a marqué un tournant. Elle s'est libérée, explorant de nouvelles expressions picturales et les commandes de copies lui sont alors devenues plus ardues à poursuivre.
Parmi ses expositions, l’une d’elles a été organisée à l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby. Cédric SOULETTE lui a confié la réalisation d’un coq peint, exposé au Capitole, qui a remporté le premier prix.
Toujours en quête de matières et de textures, elle a utilisé des peintures adaptées aux supports y compris sur textile.
Si l’aquarelle l'a séduite par sa délicatesse, son cœur penche vers l’huile et l’acrylique qui offrent cette richesse tactile qu'elle aime tant travailler au pinceau comme au couteau.
"L'Art refuge"
Une artiste Couseranaise...
L’Association pour la
Fondation Fernand ROUX
a été très heureuse de l’accueillir à Auterive,
dans le cadre prestigieux
de la Maison Ysalguier,
lieu historique et classé au Patrimoine.
C’est dans ce décor d’exception que s'est déployée toute la richesse de son univers pictural. Une exposition telle un hommage vibrant à une femme qui a su, tout au long de sa vie, faire dialoguer l’art, la transmission et l’amour du beau.
Peintre couseranaise de talent, Mireille Martinez Guilhem incarne avec éclat la figure de l’artiste pédagogue : passionnée, généreuse et profondément ancrée dans la transmission.
Ancienne élève des Beaux-Arts - ce qui, à son époque, reste rare pour une femme - elle développe très tôt une sensibilité artistique marquée.
Après cinq années d’études exigeantes, elle décroche son diplôme et s’oriente vers une carrière dans la décoration et la publicité.
Elle débute alors dans une grande compagnie aérienne où son sens de l’image se déploie notamment dans une publicité marquante pour une célèbre marque de laine mais, c’est en revenant sur sa terre natale du Couserans que Mireille trouve son véritable épanouissement.
Professeur d’art au lycée François-Camel, elle fait de l’enseignement une aventure humaine et artistique. Rigoureuse et innovante, elle transmet à ses élèves bien plus que des techniques : une ouverture au monde, une curiosité, une capacité à regarder autrement.
Exposition ouverte :
Maison Ysalguier à Auterive
du 24.05.2025
au 10.06.2025.
Entrée gratuite
Les permanences seront assurées
les samedi et dimanche
après-midi
de 14h à 18h
et en semaine
sur rendez-vous
UNIQUEMENT :
Tél : 06 18 32 82 43
ou 06 74 82 66 43
Grâce au soutien de la direction et de ses collègues, elle organise des sorties culturelles, fait participer ses élèves à la création de décors pour les pièces de théâtre et les événements du lycée insufflant ainsi le goût de la création collective.
Peintre accomplie, elle explore dans son œuvre les natures mortes, les esquisses de jeunesse, les compositions colorées, témoins d’une vie consacrée à l’art et à l’émotion.
Maman et grand-mère comblée, elle est fière d’avoir transmis cette passion à sa descendance, prolongeant ainsi une belle lignée de créativité.
Une escapade picturale...
A travers ses souvenirs de vacances, entre Provence, Grèce, Espagne…
et autres lieux baignés de lumière.
Peintre voyageur, Guy TERRACOL promène ses pinceaux au gré de ses escapades.
Sur le motif, en plein air, il capte l’instant, la lumière, l’émotion d’un paysage.
Ses petites toiles, peintes à l’huile, sont de véritables fragments de vie : des fenêtres ouvertes sur des souvenirs de vacances, vibrants de chaleur et de couleur.
"À chaque escapade, je saisis mes pinceaux pour capturer l’instant. L’huile sur toile devient alors le témoin de mes souvenirs, souvent peints sur le vif, en plein air, dans de petits formats empreints d’émotion." Guy TERRACOL.
Retour sur un moment inoubliable !
En marge du Manouch’ Muzik Festival de Mazères, nous avons eu le privilège d’accueillir le HOT CLUB DE SANTS, trio de jazz manouche venu tout droit de Barcelone.
Sur scène, les guitares d’Albert PRATS et Juan Carlos SERRANO, portées par la contrebasse d’Andreas NEVEN, ont fait vibrer cette cour intérieure d'exception de la Maison YSALGUIER avec une énergie communicative. Leurs rythmes enlevés, tantôt effrénés, tantôt délicatement nuancés, nous ont transportés dans une autre dimension, celle où la musique devient célébration du swing.
Ce concert a pris une intensité toute particulière lorsque Bernard FINES (guitare/chant) s’est joint au trio. Sa voix et son jeu de guitare ont illuminé le répertoire de grands standards dans la lignée de Django Reinhard auxquels se sont mêlées ses compositions personnelles aux accents de bossa nova subtilement teintées de jazz manouche.
Ce fut un instant suspendu, une parenthèse musicale hors du temps où le public, emporté par la virtuosité et la complicité des musiciens, s’est laissé gagner par le swing.
Un moment rare, vibrant et mémorable qui restera gravé dans les rétrospectives de la Fondation Fernand ROUX comme une célébration de la musique vivante et de la joie partagée.
Retour sur le Forum des Associations d’Auterive
Le 13 septembre 2025, l'Association pour la Fondation Fernand ROUX a eu le plaisir de participer au Forum des Associations d'Auterive.
Nous remercions chaleureusement toutes celles et tous ceux qui sont venus à notre rencontre et ont honoré notre stand de leur présence.
Ce fut une journée conviviale, vivante et riche en échanges. De beaux contacts ont été noués dans un esprit de partage autour de l’art et de la création.
Un grand merci à toutes et à tous pour ces instants de passion partagée !
C’est avec une certaine émotion, eu égard au lien et à l’attachement particuliers qu’ERBÉ avait avec la fondation Pous , aujourd’hui ROUX, que ses enfants nous ont proposé du 6 septembre au 4 octobre 2025 une rétrospective des œuvres de leur papa.
Cette rétrospective nous a permis de découvrir ou de redécouvrir l’extraordinaire palette de techniques et de couleurs qui caractérisent son œuvre et racontent les 20 dernières années de sa vie lorsqu’il put, après avoir pris sa retraite de médecin généraliste, se consacrer à sa seconde grande passion : LA PEINTURE.
RAYMOND BIELSA, dit ERBÉ
Qui était-il ?
Il voit le jour le 22 octobre 1922 à Dakar où il passe son enfance et s’imprègne des lumières et des couleurs éclatantes d’Afrique qui marqueront à jamais son regard et nourriront plus tard sa palette.
De retour en France, il poursuit sa scolarité au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse puis embrasse des études de médecine dans la Ville rose qu’il mènera à terme avec brio après la Seconde Guerre mondiale.
Sa carrière débute dans les Hautes-Pyrénées, terre familiale à laquelle il restera toujours attaché, avant de s’ancrer définitivement à Toulouse où il fondera l’un des tout premiers groupes médicaux de France.
Grand amateur d’art, passionné de peinture, il n’accordera toutefois à sa vocation artistique la place qu’elle mérite qu’au moment de sa retraite, au début des années 1990. Dès lors, et pendant deux décennies, il se consacrera pleinement à cet univers explorant avec curiosité et exigence diverses techniques – pastel, fusain, huile sur toile ou carton entoilé, collage…
Son œuvre témoigne d’une sensibilité profonde et d’un goût prononcé pour les grands maîtres qui l’inspirent : Soulages, Nicolas de Staël, Braque, Picasso, Mathieu, Miró et bien d’autres encore.
Sa rencontre avec Fernand Roux, esthète raffiné et peintre talentueux, disciple de Matisse et fondateur de la fondation POUS à Auterive (aujourd'hui Fondation Fernand ROUX), marquera un tournant décisif. Il y exposera à plusieurs reprises et y sera distingué à maintes occasions recevant notamment en 1993 le Prix Parlementaire, puis en 1995 le Prix de la Ville de Venerque.
Son travail sera également présenté lors d’expositions collectives, comme à la Galerie Arts et Formes en 1996, ou de manière exclusive, notamment en 2004 à l’initiative de la Communauté Municipale de Santé de Toulouse.
Il s’éteint à Toulouse le 8 octobre 2010 au moment même où se tenait à Tulle la dernière exposition de son vivant.
Douze ans plus tard, à l’occasion de son centenaire, ses enfants lui rendent un vibrant hommage en organisant une grande rétrospective à la Galerie Mage de Toulouse (31 octobre – 5 novembre 2022). Cet événement fut l’amorce d’une aventure familiale intense faite d’émotion, de rencontres et de nouvelles expositions afin de perpétuer et de faire rayonner son œuvre.
Son nom d’artiste, il l’avait choisi avec simplicité et élégance : en associant simplement ses initiales,
comme pour rappeler que son art était le prolongement naturel de sa propre identité.
Sous les regards émus de ses enfants, tous présents pour honorer la mémoire et prolonger l’élan créatif de leur père, l’art est devenu langage d’amour et de filiation.
Avec ferveur et tendresse, ils ont rappelé la passion intarissable qui animait cet artiste à la palette maintes fois récompensée.
Auterivains, Toulousains et amis venus d’ailleurs se sont rassemblés pour partager cette communion où l’art et l’amitié se confondaient.
Entre les éclats de couleurs, la diversité des techniques et les retrouvailles empreintes de chaleur pour certains, chacun a pu sentir vibrer l’âme du peintre dans chaque toile exposée.
Ce soir-là, fut le rendez-vous de la beauté, de l’émotion et de l’amitié ; l’art de ERBE poursuivra son voyage et toujours vers des horizons où la couleur se veut lumière.